Investir dans les SCPI : quels sont les risques ?

SCPI

La SCPI  (ou Société Civile de Placement Immobilier) est une excellente solution que la France offre à ses citoyens pour gagner un revenu mensuel régulier. Cette société est basée principalement sur l’immobilier mais elle constitue un levier de fond important sur le plan fiscal. En fait, le principe de la SCPI est l’investissement sur papier d’un individu dans l’immobilier, autrement dit le « pierre-papier ». Actuellement, ce marché est en plein essor car il existe une centaine de SCPI différentes dans toute la France et elles sont généralement gérées par des sociétés réputées. Alors, quels sont les risques liés à ce domaine ? Nous vous expliquons tout dans cet article.

C’est quoi une SCPI ?

Il s’agit d’acheter une part d’action auprès d’une société de placement immobilier. L’investissement dans une SCPI est considéré comme un investissement immobilier. Toutefois, il existe une certaine différence entre ces deux secteurs. En fait, si vous investissez directement dans l’immobilier, il vous faudra suivre plusieurs étapes. Tout d’abord, vous devez rechercher le bien et l’acheter. Vous devez également investir beaucoup d’argent et, après, rechercher des locataires. De plus, vous devez gérer vous-même vos biens. Par contre, en choisissant une SCPI, vous pouvez sauter toutes ces étapes.

L’investissement dans une SCPI est plus sûr et très peu risqué. En effet, c’est la société qui prend en charge les frais d’entretien et de travaux. Ainsi, les loyers que vous en percevriez ont des valeurs nettes, sans aucune charge. Pour le principe, on n’investit pas donc directement dans l’immobilier mais plutôt sur les titres d’une société. Alors, il est possible d’investir dans ce genre de projet, même si vous avez un budget limité qui ne vous permet pas d’acheter un bien immobilier ; c’est un investissement simple et accessible à tous. À savoir que c’est la société de placement qui s’occupe de toutes les démarches administratives. Ainsi, vous n’aurez pas à vous soucier de la gestion du bien.

À noter qu’il existe deux types de SCPI :

  • Les SCPI d’immobiliers d’entreprise : il s’agit de groupement de sociétés qui rassemble ceux qui ont des revenus réguliers et à haut rendement. Ils concernent principalement ceux qui ont comme patrimoine des bureaux, des commerces ou des entrepôts ;

  • Les SCPI d’immobiliers résidentiels : elles sont destinées pour les particuliers, autrement dit elle concerne les immeubles d’habitation neufs ou à rénover. Généralement, ces derniers bénéficient de certains avantages fiscaux pour motiver les membres à investir dans le secteur locatif.

Quels sont les risques encourus pour l’investissement en SCPI ?

Comme tout ce qui concerne l’immobilier, il faut savoir qu’investir dans la SCPI est un investissement à long terme. Ainsi, il faut de la patience. En effet, il faut compter environ une dizaine d’années pour que cela rapporte une somme importante. En d’autres termes, la liquidité est un peu limitée dans ce genre d’investissement. Si vous placez votre argent dans ce domaine, vous n’aurez pas la possibilité de revendre vos parts pendant une décennie, sauf si un autre membre du SCPI accepte de l’acheter. En outre, la valeur des parts est instable dans ce type d’investissement et vos revenus peuvent baisser ou augmenter, selon le marché de l’immobilier. Ainsi, vous n’aurez aucune garantie sur la valeur de votre capital.

L’investissement en SPCI exige que vous diversifiez votre part. En fait, il est important d’investir en même temps dans plusieurs secteurs : résidentiel, commercial, tertiaire… Comme ça, vous aurez plus de garanties quand les valeurs de l’une de ces actions baissent. Par ailleurs, il faut également bien choisir la localisation géographique de vos biens immobiliers. Si vous ne savez pas bien choisir ce critère, il y a des risques à ce que vos immeubles n’attirent pas des locataires ou des entreprises. Enfin, vous devez bien vous renseigner sur la nature des baux que vous allez signer avec la société de gestion. Cela vous évitera de payer les vices cachés, ou des sommes supplémentaires, pour les travaux à réaliser dans les immeubles.

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